MAZARIN de Yvonne T. Oui, c’est encore un bel homme. Ne serait-ce la pourpre cardinalice, on pourrait le prendre pour un grand seigneur, un courtisan chevronné. Sa moustache et sa barbiche bien soignées révèlent son goût pour l’élégance et les mondanités. Mais son regard perçant et acéré trahissent une certaine roublardise paysannne. Issu du fin fond de l’Italie, il s’est rapidement acclimaté à la France et à la vie de cour. Il porte sur sa poitrine la Grande Croix de l’Ordre du Saint-Esprit, la plus haute distinction honorifique du royaume, conférée par le roi en personne. On sent que l’homme est sensible aux honneurs et que l’humilité ne doit pas être sa qualité première. D’ailleurs, plutôt qu’à un prélat, son regard et son visage font penser à un homme d’affaires avisé, à un banquier. Les affaires d’argent doivent être sa vraie passion.
MAZARIN de Yvonne T.
RépondreSupprimerOui, c’est encore un bel homme. Ne serait-ce la pourpre cardinalice, on pourrait le prendre pour un grand seigneur, un courtisan chevronné. Sa moustache et sa barbiche bien soignées révèlent son goût pour l’élégance et les mondanités. Mais son regard perçant et acéré trahissent une certaine roublardise paysannne. Issu du fin fond de l’Italie, il s’est rapidement acclimaté à la France et à la vie de cour. Il porte sur sa poitrine la Grande Croix de l’Ordre du Saint-Esprit, la plus haute distinction honorifique du royaume, conférée par le roi en personne. On sent que l’homme est sensible aux honneurs et que l’humilité ne doit pas être sa qualité première. D’ailleurs, plutôt qu’à un prélat, son regard et son visage font penser à un homme d’affaires avisé, à un banquier. Les affaires d’argent doivent être sa vraie passion.
Joli texte à propos d'un portrait de prelat exposé à la Villa Bonaparte. La proposition etait faire parler un portait
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